SON ŒUVRE
Textes en ligne ![]() Œuvres détaillées dans les liens ! |
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Premiers poèmes à l'école avec Cézanne, quelques contes et saynètes, un roman sur les croisades et une comédie de garnement : " Enfoncé, le pion ! " |
2ème prix de narration française au Lycée st-Louis : Mise en scène de Milton, aveugle, composant son Paradis perdu. |
Manutentionnaire le jour chez Hachette , le soir, Émile compose des poèmes. L'un d'eux est publié dans Le Travail , entre un texte de Méline (futur président du conseil lors de l'affaire Dreyfus ) et un texte d'Andrieux (futur préfet de police, père de Louis Aragon). |
En tant que chef de la publicité, il fréquente les "écrivains maisons " : Sainte-Beuve, Littré, Renan …Il prend ainsi connaissance de la réalité du métier d'écrivain. Il comprend que ses poésies ne le mèneront pas à la réussite. |
L'année 1865 marque l'affermissement de sa situation. Chef de la publicité chez Hachette, deux cents francs par mois, il est désormais chroniqueur régulier du Petit Journal, du Salut Public de Lyon, il collabore à la pige à la Vie parisienne, la Revue Française, Le Figaro, etc. |
A eux seuls, ses articles lui rapportent en moyenne également deux cents francs par mois. Il fait paraître un premier roman : La Confession de Claude et se lance dans le théâtre. |
En décembre, il abandonne Hachette, à point nommé semble-t-il, car La Confession de Claude a provoqué une enquête judiciaire. Une polémique avec Barbey d'Aurevilly et le journal Le Nain Jaune fait grand bruit dans la presse. |
Séparation à l'amiable : discrétion pour Hachette, compensation financière et liberté pour |
Zola qui, dès le 1er février 1866, devient courriériste littéraire de L'Événement, fondé par Hippolyte de Villemessant, |
(Légende
:Les Rougon-Macquart- Autres Romans et Nouvelles- Essais et Articles- Théâtre)
dates |
Œuvres de Zola |
Littérature et Arts |
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1864 |
Contes à Ninon |
Taine : Histoire de la littérature anglaise Goncourt : Renée Mauperin |
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1865 |
La Confession de Claude |
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1866 |
Mes Haines Mon salon |
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1867 |
Les Mystères de Marseille Thérèse Raquin l |
Manet, exposition Simonin : La vie souterraine Marx : Le Capital |
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1868 |
Madeleine Férat |
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1871 |
La Fortune des Rougon , La Curée |
Daudet : Tartarin de tarascon |
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1873 |
Le Ventre de Paris |
Daudet: contes du lundi |
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1874 |
La Conquête de Plassans Nouveaux Contes à Ninon Les Héritiers Rabourdin |
Hugo : quatre-vingt-treize Flaubert : La Tentation de Saint Antoine Première exposition impressionniste |
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1875 |
La Faute de l'abbé Mouret |
Traduction française du Capital |
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1876 |
Son excellence Eugène Rougon |
Huysmans : Marthe |
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1877 |
L'Assommoir, |
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1878 |
Une page d'amour |
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1879 |
La République et la Littérature |
Vallès :L'enfant Goncourt : Les Frères Zemganno |
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1880 |
Nana Les Soirées de MédanLe Roman expérimental
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Schopenhauer : Pensées, Maximes et fragments (traduction française) Taylmer : Le Grisou mort de Flaubert |
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1881 |
Les romanciers naturalistes Etudes et Portraits Nos auteurs dramatiques Le naturalisme au théâtre |
France : Le crime de S Bonnard - Guyot : La scène économique - Cavelaye : Le socialisme contemporain |
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1882 |
Pot-Bouille Une Campagne (1880-1881)
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Guyot : L'enfer social huysmans : A vau-l'eau Becque : Les Corbeaux |
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1883 |
Au Bonheur des Dames Le Capitaine Burle
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Maupassant : Une Vie V.de l'Isle-Adam : Contes cruels Leroy-Beaulieu : La question ouvrière au XIX ème siècle Cahiers de doléances des mineurs |
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1884 |
La joie de vivre Nais Micoulin |
Huysmans : A Rebours |
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1885 |
Germinal |
Maupassant : Bel Ami mort de V Hugo |
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1886 |
L'œuvre |
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1887 |
La Terre |
Antoine fonde le théâtre libre manifeste des "cinq "contre Zola |
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1888 |
Le Rêve |
Maupassant : Pierre et Jean Barrès : Sous l'œil des barbares |
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1890 |
La Bête humaine |
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1891 |
L'argent |
Barrès : Le Jardin de Bérénice Huysmans : Là-Bas Gide : Cahier d'A.Walter |
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1892 |
La Débâcle |
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1893 |
Le Docteur Pascal |
France : Opinions de J.Coignard |
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1894 |
Lourdes (les Trois Villes ) |
J.Renard :Poil de Carotte |
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1896 |
Rome (Les Trois Villes ) |
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1897 |
Nouvelle campagne (chroniques publiées dans Le Figaro en 1895-1896). Messidor |
Barrès : Les Déracinés Loti : Ramuntcho Gide : Les Nourritures terrestres |
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1898 |
Paris "J'Accuse" dans l'Aurore du 13 janvier 1898
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Colette : Claudine à l'école |
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1899 |
Fécondité (Les quatre évangiles) |
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1901 |
Travail (Les Quatre Évangiles) - La vérité en marche |
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1903 |
Vérité ( Les Quatre Évangiles) publication posthume |
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Nous allons maintenant découvrir ses œuvres plus en détails. Commençons par : les Rougon-Macquart
I _son projet
II _Présentation des œuvres
III_ Ses enquêtes
Les Rougon-Macquart Les Rougon-Macquart , ce sont 20 romans écrits en l'espace de 24 ans. À 20 ans, Émile rêve d'écrire une trilogie poétique : La Genèse (La naissance de l'Humanité). à 28 ans (1868), il décide de faire une œuvre cyclique sorte de Comédie Humaine. |
Zola a imaginé son œuvre avant de commencer à l'écrire. Son modèle, Balzac, avait lui commencé à écrire, avant de tout regrouper dans ce qu'il avait appelé "la comédie humaine". |
Décembre 1868 : Zola souhaiterait trouver un éditeur "l'achetant pour six ans trente mille francs et qui par là lui donnerait la faculté de faire l'histoire d'une famille, un roman en huit volumes." : c'est ce qu'il confie aux Goncourt. Ce serait une situation plus sûre que celle qu'il vit alors. Son dernier roman Thérèse Raquin est un succès mais on ne sait pas de quoi demain sera fait . 1869 : Zola remet un premier plan à son éditeur Lacroix qui conclut le premier traité d'édition des Rougon-Macquart. "La famille dont je conterai l'histoire représentera le vaste soulèvement démocratique de notre temps; partie du peuple, elle montrera aux classes cultivées, aux 1ers postes de l'état, à l'infamie comme au talent. Cet assaut des hauteurs de la société par ceux qu'on appelait au siècle dernier les gens de rien, est une des grandes évolution de notre âge. L'œuvre offrira par là même une étude de la bourgeoisie contemporaine." Son Projet : Une écriture scientifique |
Zola va écrire "sa comédie humaine". Mais comment éviter de copier Balzac ? |
Zola s'intéresse aux progrès de la Science, il réalisera donc un roman scientifique ! |
Il imagine une sorte de "saga" dont le sujet est la société du Second Empire. Il la connaît bien, puisqu'il l'a longuement critiqué dans ses articles ! |
Il veut démontrer que l'hérédité joue un rôle important dans notre existence. Ainsi, il choisit de décrire l'histoire d'une famille. |
Si vous avez lu plusieurs romans de ce cycle, vous avez dû remarquer que des noms se répètent. Beaucoup de gens ont lu Germinal ou L'Assommoir; dans l'un vous avez observé les dures conditions de vie des mineurs et le début des grèves, dans l'autre vous avez étudié les méfaits de l'alcoolisme (entre autre). Mais si vous aviez lu l'ensemble du cycle des Rougon-Macquart, vous vous apercevriez que tout est lié. Chaque roman est un épisode de ce grand ensemble, mais il peut être lu sans difficulté puisque il raconte une histoire ayant son propre dénouement (un début et une fin). Bien, voyons à présent ce que Zola a voulu démontrer . Notons que Zola a lui-même expliqué sa démarche de nombreuses fois : |
Dans Le Roman Expérimental : |
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Dans sa correspondance : |
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Zola a été très influencé par Le Traité sur l'Hérédité du Docteur Lucas, dont il adopte les thèses. Si vous voulez établir une fiche sur n'importe quel personnage des Rougon-Macquart, il faudra prendre en compte cette théorie qui est la toile de fond de tout le cycle.
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Présentation des Œuvres
Attention
: Les textes en ligne proviennent de mes recherches sur le Web. Ma démarche n'est pas du tout commerciale et les offres d'achat que vous trouverez à la fin de certains textes sont complètement indépendantes de ma volonté. Ceci ne remet pas en cause leur intérêt et ne vous empêche en rien de les consulter sans aucun danger.cliquez sur l'œil pour plus de détails sur l'œuvre en question
La fortune des rougon (1871) |
Pierre et Félicité Rougon conquièrent le pouvoir politique à Plassans, en Provence, à la faveur du coup d'État du 2 décembre 1851. Mourant pour la défense de la République, Silvère Mouret, leur jeune parent, laisse place nette à leurs appétits et à leurs ambitions. Antoine Macquart, demi-frère de Pierre Rougon, dupé par celui-ci, trahit les Républicains. |
La Curée (1871)
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Aristide Rougon, dit Saccard, fils de Pierre Rougon, s'enrichit dans les spéculations immobilières qui accompagnent à Paris les grands travaux d'Haussmann. Sa femme, Renée, et son fils d'un premier mariage, Maxime, deviennent amants. Double quête de l'or et du plaisir, dans la société du Second Empire. Renée mourra, bafouée par les deux hommes. |
Le Ventre de Paris (1873) |
Florent, déporté après le coup d'État, revient de Cayenne. Il est recueilli chez des parents, charcutiers aux Halles : Lisa Macquart, fille d'Antoine, et son époux Quenu. Compromis dans un complot de provocateurs contre le régime impérial, il est dénoncé par Lisa. La disparition du Maigre, révolté, rend la sécurité aux Gras, conservateurs. |
La Conquête de Plassans (1874) |
L'Abbé Faujas, agent occulte du régime impérial, réconcilie à Plassans monarchistes et bonapartistes, grâce au pouvoir spirituel qu'il s'assure sur les femmes, et notamment sur Marthe Mouret, fille de Pierre Rougon et Félicité Puech (voir La Fortune des Rougon). François Mouret, l'époux de Marthe, interné malgré lui laisse le champ libre à l'abbé, devient réellement fou, s'évade et met le feu à sa demeure, ou périt Faujas. |
La Faute de l'Abbé Mouret (1875) |
L'abbé Serge Mouret, fils de Marthe Rougon et François Mouret, est soigné, à la suite d'une grave maladie, par Albine, dans la demeure le parc du Paradou. Il a perdu la mémoire. Les deux jeunes gens deviennent amants. Mais l'église, par l'intermédiaire du terrible frère Archangias, reprend son serviteur, et Albine meurt de désespoir. |
Son Excellence Eugène Rougon (1876) |
Eugène Rougon, fils de Pierre et Félicité Rougon (La Fortune des Rougon), est devenu président du conseil d'État, principal exécutant de la politique impériale. Les intrigues d'une femme, aventurière et séductrice, Clorinde Balbi, lui font perdre momentanément le pouvoir. Mais au lendemain de l'attentat de la rue Le Peletier, il est rappelé au ministère, pour une répression brutale et massive. Il n'en prendra pas moins le virage de l'Empire libéral, fondant son triomphe sur l'opportunisme. |
L'Assommoir (1877) |
Gervaise Macquart, fille d'Antoine Macquart (La fortune des Rougon), blanchisseuse, est abandonnée à Paris, dans le quartier populaire de la goutte d'or, par son amant Lantier, avec ses deux petits garçons, Étienne et Claude. Elle épouse un ouvrier Zingueur, Coupeau, dont elle a une fille, Nana et ouvre une boutique de blanchisserie. Mais Coupeau, tombé d'un toit, se met à boire. Le couple retourne à la misère. Nana se débauche, Gervaise redevient la maîtresse de Lantier, qui l'humilie. L'alcoolisme emporte Coupeau, et Gervaise le suivra de peu dans la mort. |
Une Page d'amour (1878) |
Hélène Mouret, fille d'Ursule Macquart et du chapelier Mouret, veuve de Grandjean, demeure à Passy avec sa fillette, Jeanne, de santé très fragile. Elle devient la maîtresse du Dr Deberle, qui a sauvé Jeanne. Mais celle-ci se laissera mourir, de jalousie, déchirant la "page d'amour" de sa mère, qui épousera un vieil ami de famille et partira pour Marseille. |
Nana (1880) |
Nana, fille de Gervaise et de Coupeau (L'Assommoir), mène une brillante carrière de "cocotte". Elle séduit le comte Muffat, qu'elle trompe et bafoue avec des camarades de coulisses. Elle conduit au désespoir et à la déchéance tous les hommes qui la désirent. Elle finira elle-même misérablement, le jour de la déclaration de guerre à la Prusse. |
Pot-Bouille (1882) |
Octave Mouret, fils aîné de François et Marthe Mouret (La Conquête de Plassans), venu faire fortune à Paris, séduit les femmes et les filles des bourgeois cossus ou appauvris qui habitent un immeuble de la rue de Choiseul. C'est la "pot-bouille" des mariages arrangés, des captations d'héritage et des adultères. |
Au Bonheur des Dames (1883) |
Octave Mouret, veuf de Caroline Hédouin, propriétaire du Bonheur des Dames, crée à partir de ce magasin les formes modernes et colossales du grand commerce de "nouveautés". Il finit par épouser une de ses vendeuses, Denise Baudu, qui s'est fait aimer de lui sans céder, et a obtenu qu'il améliore les conditions de travail des "calicots". |
La Joie de Vivre (1884) |
Pauline Quenu, fille de Lisa Macquart (Le Ventre de Paris), orpheline à 10 ans, est recueillie par les Chanteau, dans un petit village de pêcheurs de Normandie. Charitable pour tous, elle résiste au spectacle de toutes les misères qui l'entourent, et sacrifie la fortune dont elle est héritière pour favoriser les projets illusoires de Lazare Chanteau, qu'elle aime, mais qu'elle a laissé en épouser une autre. |
Germinal (1885) |
C'est le roman de la grève, de la révolte ouvrière, et de la lutte des classes. Étienne Lantier, fils de Gervaise Macquart et de son amant Lantier (L'Assommoir), devient ouvrier mineur aux mines de Montsou, dans le nord de la France. Avec les Maheu, il connaît la misère et la révolte. Il aime Catherine Maheu, mais celle-ci appartient à Chaval. Il devient le leader d'une grève rapidement violente, que l'armée réprime dans le sang. Maheu meurt sous les balles. Le nihiliste Souvarine sabote le puits de mine. Étienne Lantier, isolé au fond avec Chaval et Catherine, tue Chaval, mais Catherine meurt d'épuisement après s'être donnée à lui. Étienne, sauvé, quitte l'univers de la mine. |
L'œuvre (1886) |
Claude Lantier, fils de Gervaise Macquart et d'Auguste Lantier (L'Assommoir), est un peintre exigeant, jamais satisfait de son art. De son tableau intitulé Plein Air, va naître une nouvelle école. Malgré l'amour de sa maîtresse Christine, la complicité de ses camarades, les flâneries à Bennecourt, il se laisse emporter par le doute. Le portrait de son enfant mort suscite l'indifférence. Claude se pendra devant le tableau visionnaire d'une femme nue. |
La Terre (1887) |
Jean Macquart, fils d'Antoine Macquart (La Fortune des Rougon), frère de Gervaise (L'Assommoir), est valet de ferme à la Borderie, en Beauce. Il épouse Françoise Mouche, dont la sœur Lise est la femme de Buteau. Celui-ci, avec la complicité de Lise, tuera Françoise pour accaparer le bien des Mouche, puis son père, le vieux Fouan. |
Le Rêve (1888) |
Angélique, fille non reconnue de Sidonie Rougon (La Fortune des Rougon, La Curée), a été recueillie par les Hubert, un couple de brodeurs de Beaumont. Elle grandit à l'ombre de la Cathédrale, passionnée par la légende dorée des saints et des saintes. L'archevêque, Mgr de Hautecoeur, a un fils, né avant que lui-même n'entre dans les ordres. Les deux jeunes gens s'aiment. Mais Angélique mourra au matin de ses noces. |
La Bête Humaine (1890) |
Jacques Lantier, fils de Gervaise Macquart (L'Assommoir), mécanicien de chemin de fer sur la ligne du Havre, est le témoin de l'assassinat du président Grandmorin dans un wagon, tué par le sous-chef de gare Roubaud, dont la femme Séverine a été séduite par Grandmorin. Jacques devient l'amant de Séverine, mais il la tuera dans une crise de folie, et disparaîtra dans une bataille fratricide avec son chauffeur, sur la locomotive. |
L'argent (1891) |
Aristide Saccard, après avoir vendu l'hôtel particulier du Parc Monceau (La Curée), se tourne vers la bourse. Il crée la Banque universelle et se pose en rival du banquier Gundermann. Après une période d'expansion et de prospérité artificielles, entretenues par le génie spéculatif et publicitaire de Saccard, la Banque universelle s'effondre, abattue par son rival, et Aristide Saccard s'exile. |
La Débâcle (1892) |
Jean Macquart (La Terre) et Maurice Levasseur sont deux compagnons de marche et de combat, pendant la première période de la guerre de 1870. Maurice sauve la vie de Jean sur le champ de bataille de Sedan, mais la défaite les sépare. Maurice s'engagera dans les rangs de la Commune, Jean reste dans ceux de l'armée de Versailles. Pendant la semaine sanglante, Maurice meurt sur les barricades, tué par un adversaire qui ne l'a pas reconnu, Jean. |
Le Docteur Pascal (1893) |
Pascal Rougon, médecin, frère d'Eugène et d'Aristide, vit à la Souleiade, près de Plassans, entre sa mère Félicité, sa nièce Clotilde (fille d'Aristide Rougon) et sa servante Martine. Il étudie l'hérédité, en prenant pour champ d'analyse sa propre famille. Clotilde et Pascal finissent par s'aimer d'un amour ou les sens trouvent leurs droits. Pascal mourra le jour même ou Clotilde lui annoncera la naissance prochaine d'un enfant, qui, peut-être, régénérera la famille des Rougon-Macquart. |
Avant d'écrire les Rougon-Macquart, Émile Zola s'est lancé dans de véritables enquêtes journalistiques . Le cycle présente en effet des sociétés très différentes les unes des autres et Zola avait le souci de la vérité. Aussi pendant des mois et des années, il va aller sur le terrain prendre des notes. Ses notes constituent une œuvre en soi .
Les enquêtes ne portent pas toutefois sur tous les thèmes du cycle . Les prêtres par exemple n'y figurent pas.
Pour simplifier, voici les principaux sujets étudiés par Zola et les romans qui s'y rapportent. : On peut les classer en deux grandes catégories, la bonne société (Les honnêtes gens , dans le classement d'H. Mitterand) et Le Peuple. Je mettrai à part les artistes et la prostitution, qui se situent à la limite des deux "mondes".
La bonne société
- Les Beaux Quartiers: La Curée, Une page d'amour
- la bourse :L'argent
- La vie de famille :Pot-Bouille
- Commerce : Au bonheur des dames
Le Peuple
- Les Halles : Le ventre de Paris
- Quartier de la Goutte- D'Or :L'Assommoir
- Les Corons : Germinal
- les cheminots : La Bête Humaine
- les Paysans : La Terre
- L'armée, la défaite de Sedan : La débâcle
- Les artistes : L'œuvre
- Les cocottes : Nana
AUTRES OEUVRES
NAIS MICOULIN |
L'Attaque du Moulin |
Jacques Damour |
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La Mort d'Olivier Bécaille |
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Thérèse Raquin
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Les trois villes
Les Quatre Évangiles
Articles de journaux