A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

K

L

M

N

O

P

Q

R

S

T

U

V

W

X

Y

Z

 SOMMAIRE

SA VIE

SON OEUVRE

 

G

 Gabet la mère

Le Rêve

Vieille journalière de Beaumont 

 Gagnière

L'œuvre

Peintre, ami de Claude Lantier; passionné de musique 

Galibot

Manœuvre au fond de la mine

Gambetta Léon

 

Gare

 

 Gaujean

Au Bonheur des Dames

Fabricant de soie 

Germinal (1885)

 

 

Étienne LANTIER, fils de Gervaise est engagé dans une mine du Nord. Las de crever de misère, les mineurs entraînés par Étienne se mettent en grève. Tout le pays se soulève. La troupe tire sur la foule et les mineurs vaincus reprennent le travail. Étienne s'en va, désespéré, mais persuadé que naîtra plus tard une vie meilleure.

Gérôme

 

Gervaise

Voir à Macquart

Gil Blas

Journal ou Zola a collaboré

Gill

(1840-1885) Gill André né Louis-Alexandre Gosset de Guines à Paris. Grâce à lui le portrait-charge va connaître sa célébrité. En 1865, il lance La Lune, hebdo satirique qui sera interdit par la censure en janvier 1868. Il le fera reparaître sous le titre L'éclipse. Il dessinera aussi pour Le Charivari, La Rue de Jules Vallès, La Lune Rousse dont il est le rédacteur en chef. (Pour en savoir plus: La critique, Journaux

 Giraud tata

L'œuvre

Tient à Plassans un pensionnat 

Godard abbé

La Terre

Curé de Bazoches-le-Doyen; dessert également l'ancienne paroisse de Rognes.

Gomard

L'œuvre

Marchand de vin, rue de la femme-Sans-Tête

Goyot (ou Goyau)

Cheminée qui, le long d'un puits, sert d'aérage; des échelles y permettent la circulation

Grande (la)

La Terre

Fille aînée de joseph Fouan, sœur du père Fouan et de Laure badeuil. Vieille femme impitoyable et redoutée.

 Grandmorin berthe

La Bête Humaine

 

Fille du président grandmorin; femme d'un magistrat, M. de Lachesnaye 

Grandmorin Le président

La Bête Humaine

Ancien magistrat, membre du conseil d'administration de la compagnie de L'Ouest. Vieil homme vicieux; protecteur de séverine Aubry; assassiné par Roubaud, le mari de Séverine, dans l'express du Havre.

 Grandsire

Le Rêve

Juge de paix à Beaumont, cousin d'hubertine. 

Granjean jeanne

1842-1855 Une Page d'Amour

Elle porte beaucoup d'amour pour sa mère et est très attentive au bonheur de celle-ci. Elle a de nombreux problèmes médicaux, des convulsions : c'est au cours d'une de ses crises que sa mère Hélène connaîtra le docteur Deberle. Trop éprise de sa mère, elle jalouse son amant Deberle, et sombre dans le désespoir. Comme elle est en permanence malade elle finit par mourir à douze ans.

Gras

Au Bonheur des Dames

Vieille dame qui habitait rue des Orties, elle prit en pension ( 40F par mois) Pépé(frère de Denise) quand ils arrivèrent à Paris .

 Grison georges

XIX ème siècle : reporter (surtout affaires criminelles) au Figaro 

 Grisou ( le coup de )

Terme des mines : Gaz inflammable qui se dégage des mines de houille

Catherine à Étienne Lantier dans Germinal : " -Mets ta main, tu sens le vent …C'est du grisou.  Il resta surpris. Ce n'était que ça, cette terrible chose qui faisait tout sauter ? Elle riait, elle disait qu'il y en avait beaucoup ce jour-là, pour que la flamme des lampes fût si bleue !"

Grosbois

La Terre

Arpenteur juré

Guerre Franco-allemande de 1870

Franco-allemande, guerre (1870-1871), conflit armé de 1870-1871, entre la France et la Prusse, suivi par les États allemands, qui se termina par la défaite de la France qui dut céder l'Alsace et la Lorraine au nouvel Empire allemand. Cette guerre fut la conséquence de la volonté de Bismarck de réaliser l'unité allemande grâce à l'union de la Prusse avec les États allemands, tout en y éliminant l'influence française. D'autre part, l'empereur Napoléon III (1852-1870), cherchait à regagner, en France et à l'étranger, le prestige qu'il avait perdu en raison de plusieurs revers diplomatiques, dont la victoire de la Prusse sur l'Autriche dans la guerre austro-prussienne (Sadowa, 1866) qui avait permis à la Prusse d'accroître ses territoires et son influence. De plus, la puissance militaire de la Prusse, révélée par la guerre contre l'Autriche, représentait une menace pour la domination française sur le continent européen.

Les causes du conflit

L'événement qui précipita le déclenchement de la guerre fut la candidature de Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, cousin du roi de Prusse, pour le trône d'Espagne, rendu vacant par la révolution espagnole de 1868. Léopold avait accepté la candidature sous la pression de Bismarck. Le gouvernement français, alarmé par la possibilité d'une alliance prusso-espagnole si le trône était occupé par un membre de la maison Hohenzollern, menaça d'entrer en guerre contre la Prusse si la candidature de Léopold n'était pas retirée. L'ambassadeur français à la cour de Prusse, le comte Vincent Benedetti, fut envoyé à Ems, une ville thermale du nord-ouest de l'Allemagne, où séjournait Guillaume Ier de Prusse. Benedetti devait demander au monarque prussien qu'il ordonnât au prince Léopold de retirer sa candidature. Guillaume Ier, bien que fâché, donna à Benedetti l'autorisation de communiquer directement avec Léopold par télégraphe. Léopold ne put être joint mais son père, le prince Charles-Antoine, télégraphia le retrait de la candidature au nom de son fils.

Le gouvernement de Napoléon III, encore insatisfait, se montra déterminé à humilier la Prusse, même au prix d'une guerre. Antoine-Agénor-Alfred, duc de Gramont, le ministre français des Affaires étrangères, demanda à Guillaume Ier d'écrire une lettre d'excuse personnelle à Napoléon III et de garantir que la candidature de Hohenzollern ne serait jamais renouvelée. Dans une entrevue avec Benedetti, à Ems, le roi prussien rejeta les demandes françaises. Le jour même, Bismarck obtint l'autorisation de Guillaume Ier de diffuser les exigences françaises et le refus prussien contenu dans ce que l'on appela la dépêche d'Ems (13 juillet 1870). Bismarck fit en sorte de publier un compte-rendu abrégé qui aggravait les dissensions entre les Français et les Allemands. L'homme d'État prussien savait que cette action provoquerait la guerre, mais il savait aussi que la Prusse était bien préparée et il comptait sur l'effet psychologique de la déclaration de guerre française pour rallier les États allemands à la Prusse et accomplir ainsi la dernière phase de l'unification allemande.

Les premières batailles

Le 19 juillet 1870, la France déclara la guerre à la Prusse. Les États allemands du Sud, respectant leurs traités avec la Prusse, se joignirent immédiatement au roi Guillaume Ier dans un front commun contre la France. Les Français ne réussirent à mobiliser que 200 000 hommes!; les Allemands rassemblèrent rapidement une armée deux fois plus nombreuse. Toutes les forces allemandes se trouvaient sous le commandement suprême de Guillaume Ier, avec pour chef d'état-major, le grand stratège Helmuth Moltke. Trois armées allemandes entrèrent en France, commandées respectivement par le général Karl Friedrich von Steinmetz, le prince Frédéric-Charles et le prince Frédéric-Guillaume, futur Frédéric III de Prusse et empereur d'Allemagne. Le premier engagement, un accrochage mineur, fut remporté par les Français le 2 août. Ils délogèrent un petit détachement prussien de la ville de Sarrebruck, près de la frontière franco-allemande. Mais dans les grandes batailles de Wissembourg (4 août), de Reichshoffen et de Froeschwiller (6 août), les Français commandés par le maréchal Mac-Mahon furent vaincus. Les troupes prussiennes tenaient l'Alsace et une grande partie de la Lorraine. Cependant que Mac-Mahon reçut l'ordre de se replier sur Châlons-sur-Marne. Achille François Bazaine, commandant de toutes les troupes se trouvant à l'est de la ville de Metz, reçut l'ordre de rester sur ses positions. Metz devait être conservée à tout prix. Ces ordres divisèrent l'armée française qui fut ensuite dans l'incapacité de retrouver son unité ou sa liberté d'action. Le 12 août, l'empereur français confia le commandement suprême à Bazaine, qui fut sévèrement battu dans les batailles de Borny (14 août), de Vionville (15 août), de Rezonville et de Gravelotte (16 août) et de Saint-Privat (18 août). Il dut se replier sur Metz où il fut assiégé par deux armées allemandes. Mac-Mahon reçut alors l'ordre de secourir Metz grâce à l'armée reconstituée (130 000 hommes). Le 30 août, les Allemands surprirent l'armée française à Beaumont, et Mac-Mahon décida de se retirer sur Sedan.

Bataille de Sedan et capture de Napoléon III

La bataille la plus décisive de la guerre débuta à Sedan le matin du 1er septembre 1870 (voir Sedan, bataille de). À 7 heures du matin, Mac-Mahon fut sérieusement blessé, et une heure et demie plus tard, le général Emmanuel Félix de Wimpffen reçut le commandement général. La bataille se poursuivit jusqu'à 16 heures 15, heure à laquelle Napoléon III, qui était arrivé à Sedan entre-temps, reprit le commandement. Réalisant que la situation était sans espoir, il ordonna de hisser le drapeau blanc. Les termes de la reddition furent négociés pendant la nuit, et le jour suivant (2 septembre 1870), Napoléon III et 83 000 hommes se rendirent aux Allemands. Le désastre de Sedan entraîna l'effondrement du Second Empire.

À la nouvelle de la capitulation de l'empereur français, Paris se souleva. L'Assemblée législative fut dissoute et la République fut proclamée. Avant la fin septembre, Strasbourg, un des derniers endroits où les Français pensaient stopper la progression des forces prussiennes, capitula et Paris fut assiégé (19 septembre 1870). Le 7 octobre, le ministre de la Guerre du nouveau gouvernement français de Défense nationale, Léon Gambetta, s'échappa de façon spectaculaire de Paris en ballon, et avec son assistant, Charles Louis de Saulces de Freycinet, il établit une capitale provisoire à Tours. De là, ils organisèrent et équipèrent 36 divisions militaires. Ces efforts restèrent vains. La défaite des armées de la Loire devant Orléans (3 et 4 décembre 1870) après celle de Beaune-la-Rolande (28 novembre 1870) fit abandonner l'espoir de sauver Paris. Les autres armées françaises, celle de Faidherbe dans le Nord, la IIe armée de la Loire dans la Sarthe et l'armée de l'Est, qui tenta de porter secours à l'héroïque défense de Belfort par le gouverneur de la place, Pierre Philippe Denfert-Rochereau, furent vaincues par les troupes prussiennes.

Siège de Paris, capitulation française et occupation allemande

Le 27 octobre, le maréchal Bazaine et ses 177 000 hommes capitulèrent à Metz. Paris fut assiégé et subit le feu de l'artillerie allemande. Les parisiens s'armèrent contre l'envahisseur et connurent la famine. Dès le 19 janvier 1871, les négociations de la reddition furent ouvertes.

Un jour plus tôt, le 18 janvier, Bismarck avait vu ses efforts incessants pour unifier l'Allemagne récompensés. En effet, ce jour-là, Guillaume Ier, le roi de Prusse, fut couronné empereur d'Allemagne dans la galerie des Glaces du château de Versailles. La capitulation officielle de Paris eut lieu le 28 janvier, et un armistice de trois semaines fut décidé. La nouvelle assemblée, élue pour négocier la paix, était composée en majorité de députés conservateurs et pacifistes désireux de signer au plus vite un accord avec l'Allemagne. Elle se réunit à Bordeaux le 13 février et choisit Adolphe Thiers comme chef de gouvernement de la IIIe République. En mars, les parisiens se révoltèrent contre l'assemblée et formèrent un gouvernement révolutionnaire, la Commune de Paris. Opposés à l'armistice, ils se battirent avec acharnement contre les soldats envoyés par Thiers pour réprimer la révolte. La guerre civile se poursuivit alors jusqu'à la reddition des insurgés en mai.

Le Traité de Francfort, signé le 10 mai 1871, mit fin à la guerre entre la France et le IIe Reich. Selon les termes du traité, l'Alsace (sauf Belfort) et une partie de la Lorraine, dont Metz, furent cédées à l'Empire allemand. La France devait verser une indemnité de guerre de 5 milliards de francs et devait subir l'occupation allemande jusqu'au versement complet de la somme. Cette lourde indemnité fut totalement versée en septembre 1873, et ce même mois, après une occupation de presque trois ans, la France fut libérée des soldats allemands.

 

Guichon Mlle

La Bête humaine

Buraliste à la gare du Havre, passe pour être la maîtresse de Dabadie.

Guillaume

La Terre

Paysan de Rognes

Guillaume

La terre

A été porcher à la ferme de la Borderie

Guillemet

 Peintre

Guizot François

Nîmes 4/10/1787- Val Richer 12/10/1874

Élève à Genève, il devient professeur d'histoire à la Sorbonne en 1812, secrétaire général du ministère de l'Intérieur en 1814, il contribue à la chute de Charles X en 1830. Ministre de l'instruction publique (1832-1837), il devient ambassadeur à Londres en 1840, puis ministre des Affaires Étrangères. De 1840 à 1848, il est le chef effectif du gouvernement. Son refus de toute réforme électorale et son conservatisme social, entraîna sa chute et celle de la monarchie bourgeoise. Il s'exile en 1848 en Belgique puis en Angleterre et rentre en France en 1849.

 

 

 SOMMAIRE

SA VIE

SON OEUVRE